Buenos Aires est la capitale et la plus grande ville d'Argentine, et la deuxième d'Amérique du Sud, après São Paulo. Elle est classée parmi les 20 plus grandes villes du monde, ainsi que la ville la plus visitée d'Amérique du Sud et la deuxième ville la plus visitée d'Amérique latine (après Mexico). C'est également l'une des capitales sud-américaines les plus importantes, les plus grandes et les plus peuplées, souvent appelée le Paris de l'Amérique du Sud. Les habitants de Buenos Aires sont appelés « porteños », c'est-à-dire les gens du port. Buenos Aires est le lieu de naissance de l'actuel Pontife romain, le pape François. La ville accueillera les Jeux olympiques de la jeunesse d'été de 2018.

Buenos Aires a une longue tradition dans les arts visuels et abrite de nombreuses galeries d'art les plus importantes, telles que APPETITE, Braga Menendez et Ruth Benzacar. Des musées tels que MALBA et Musée national des beaux-arts de Buenos Aires valent également le détour. "La Noche de los Museos" (Nuit des Musées) a lieu chaque mois de novembre : ce jour-là, la plupart des musées de la ville sont ouverts toute la nuit. Buenos Aires est également très active en matière de street art, avec d'importantes peintures murales partout dans la ville. Le berceau du Tango se situe en Argentine : ses mouvements de danse provocateurs n'étaient considérés comme respectables que lorsqu'ils furent adoptés par la haute société parisienne dans les années 1920. En 2009, l'UNESCO a déclaré le tango partie du patrimoine culturel mondial, rendant l'Argentine éligible à recevoir une aide financière pour sauvegarder ce trésor culturel pour les générations à venir.

Hébergement dans les résidences universitaires de Buenos Aires

Il existe de nombreuses universités publiques en Argentine, ainsi qu'un certain nombre d'universités privées. De nombreuses résidences universitaires appartiennent à des propriétaires indépendants et proposent un hébergement aux visiteurs à des prix abordables pendant les périodes de vacances universitaires. Il faut bien comprendre que ces résidences sont conçues avant tout pour les étudiants et non pour les enfants ou les adultes attendant un haut niveau de luxe. Cependant, dans cette optique, les halls répondent à un niveau de confort dont nous espérons que la plupart des visiteurs seront satisfaits, et nous accueillerons avec plaisir tout retour si ce n'est pas le cas.

Se déplacer à Buenos Aires

La ville elle-même est divisée en 48 quartiers distincts et chacun est navigable par les transports en commun. La ville est organisée selon un quadrillage rectangulaire, ce qui permet de trouver son chemin à pied assez facilement et constitue un moyen de transport recommandé.
Il existe plus de 100 lignes de bus, des dizaines de milliers de taxis et six lignes de métro qui relient la ville. Pour bien comprendre le système de bus et ses différents itinéraires, la meilleure chose à faire est d'acheter un Guia « T » de Bolsillo. Il s'agit d'un plan de la ville avec toutes les lignes de bus répertoriées ; c'est vraiment la seule façon de tout comprendre sans demander autour de soi. Le guide peut être acheté dans n'importe quel kiosque local ou stand de rue. Essayez de conserver votre monnaie de rechange pour le billet de bus, car seules les pièces de monnaie sont acceptées et vous apprendrez bientôt qu'elles sont très rares dans la ville. Les taxis sont le moyen le plus simple de se déplacer en ville car ils sont peu coûteux.

Buenos Aires a été établie sur les rives du Río de la Plata (rivière Platte), qui se traduit par « rivière d'argent ». Ce nom optimiste lui a été donné par les premiers explorateurs et colons, qui avaient obtenu des bibelots en argent auprès des Indiens locaux. La rivière n’a pas produit beaucoup d’argent et les colons n’ont découvert la véritable vallée de la rivière que bien plus tard. Au XVIIIe siècle, l'élevage de bétail dans les vastes prairies autour de Buenos Aires est devenu très lucratif et des millions de peaux de cuir traitées ont été envoyées en Europe, où elles sont devenues des armures, des chaussures, des vêtements et une variété d'autres produits en cuir. Cet essor économique conduit à la création en 1776 de la vice-royauté de la rivière Platte, basée à Buenos Aires.

Utilisant l'alliance entre l'Espagne et la France napoléonienne comme excuse, la Grande-Bretagne attaqua Buenos Aires à deux reprises en 1807-1807, tentant d'affaiblir davantage l'Espagne tout en gagnant de précieuses colonies du Nouveau Monde pour remplacer celles qu'elle avait si récemment perdues lors de la Révolution américaine. . La première attaque, menée par le colonel William Carr Beresford, réussit à capturer Buenos Aires, bien que les forces espagnoles de Montevideo aient pu la reprendre environ deux mois plus tard. Une deuxième force britannique arriva en 1807 sous le commandement du lieutenant-général John Whitelocke. Les Britanniques prirent Montevideo, mais furent incapables de capturer Buenos Aires, qui était habilement défendue par des militants de la guérilla urbaine. Les Britanniques ont été contraints de battre en retraite. Buenos Aires, l'une des villes les plus importantes d'Amérique du Sud, a une histoire longue et intéressante. Elle a vécu à plusieurs reprises sous l'ombre de la police secrète, a été attaquée par des puissances étrangères et a la malheureuse particularité d'être l'une des seules villes de l'histoire à être bombardée par sa propre marine. Elle a abrité des dictateurs impitoyables, des idéalistes aux yeux brillants et certains des écrivains et artistes les plus importants de l’histoire de l’Amérique latine.

Juan Perón et sa célèbre épouse Evita sont arrivés au pouvoir au début des années 1940, et il a accédé à la présidence en 1946. Perón était un leader très fort, brouillant les frontières entre président élu et dictateur. Cependant, contrairement à de nombreux hommes forts, Perón était un libéral qui renforçait les syndicats (tout en les gardant sous contrôle) et améliorait l’éducation. La classe ouvrière l'adorait ainsi qu'Evita, qui ouvrait des écoles et des cliniques et distribuait l'argent de l'État aux pauvres. Même après avoir été destitué en 1955 et contraint à l'exil, il est resté une force très puissante dans la politique argentine. Il revint même triomphalement se présenter aux élections de 1973, qu'il remporta, même s'il mourut d'une crise cardiaque après environ un an au pouvoir.

En 1999, une combinaison de facteurs, notamment un taux de change faussement gonflé entre le peso argentin et le dollar américain, a conduit à une grave récession et la population a commencé à perdre confiance dans le peso et dans les banques argentines. Fin 2001, il y a eu une ruée sur les banques et en décembre 2001, l'économie s'est effondrée. Des manifestants en colère dans les rues de Buenos Aires ont forcé le président Fernando de la Rúa à fuir le palais présidentiel en hélicoptère. Pendant un certain temps, le chômage a atteint 25 %. L’économie s’est finalement stabilisée, mais pas avant que de nombreuses entreprises et citoyens ne fassent faillite.